Publié dans Société

Pâques dans l’Analamanga - Important déploiement de la Police

Publié le lundi, 11 avril 2022

Pâques 2022 se démarque des précédents, pour le simple fait qu’il n’y a plus de confinement ! Et surtout, l’on va assister, cette fois-ci, à un important déploiement de la Police, histoire de pouvoir mieux sécuriser les festivités. Sur le terrain, ce déploiement de matériel et surtout de personnel se traduira par la mobilisation de plus d’un millier d’agents de police dans la seule Région d’Analamanga. Ce qui fait que tous les policiers en service dans les huit Circonscriptions du centre de la Capitale, sans parler de leurs collègues basés dans les Arrondissements, des commissariats centraux d’Antananarivo Avaradrano et d’Atsimondrano, ne seront pas non plus en reste. 

Pour la seule ville d’Antananarivo, durant les deux journées du 17 et 18 avril prochains, 1415 agents de la circulation vont être mobilisés. Ils assumeront également la garde des temples et églises, sans oublier bien sûr les sites touristiques. De même pour les 18 et 19 avril prochains, 1281 autres vont prendre le relais. 

Il est donc clair que l’objectif, outre bien sûr « la tolérance zéro aux accidents », la prévention des violences en tous genres, donc la possibilité pour les habitants de la ville de vivre en pleine sécurité, est également de lui donner la même assurance de cette quiétude lorsqu’ils devraient rentrer chez eux après le culte du soir, du moins pendant cette Semaine sainte. De plus, des agents de police assureront la sécurité des lieux de culte et autres églises. Concernant la circulation de biens et de personnes dans cette même Région, des patrouilles de police vont ratisser et effectuer une ronde sur les places publiques et autres endroits très fréquentés de la ville. 

Pour les questions purement sécuritaires et en même temps préventives en matière d’accidents de la circulation, la Police travaillera de concert avec la Gendarmerie.

Mais il n’y a pas que la Capitale. Pour Pâques toujours, environ 4820 policiers seront à mobiliser dans l’ensemble du pays, et où 500 suspects ont été placés sous mandat de dépôt pour différents délits et autres infractions depuis, et tout cela, après que ce composant des Forces de l’ordre a lancé son opération « coup de poing ».

Franck R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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